Mode operatoire de la democratie directe     au travers de Referendums d'initiatives citoyennes reguliers                           A questions multiples

Aujourd'hui, le monde est redevenu un village grâce à internet. Tout le monde peut en permanence être connecté avec tout le monde. Les personnes qui ne sont pas connectées à internet pourront s'appuyer sur des services municipaux à cet effet.

 

Aussi, la souveraineté populaire n'a plus besoin de s'exercer par l'intermédiaire de représentants. La démocratie directe redevient possible comme dans l'antiquité.

 

Cette démocratie directe pourrait s'appuyer principalement sur des référendums d'initiatives citoyennes à questions multiples proposés régulièrement pour qu'une habitude s'instaure, par exemple, tous les 15 jours.

 

Ils pratiqueraient au travers d'une plateforme unique nationale mise en place dès le début par l'Assemblée constituante.

 

Il n'y a évidemment pas lieu d'introduire le référendum d'initiative citoyenne dans l' ancienne constitution de la cinquième République qui date de 70 ans et a été écrite sur mesure pour le Général De Gaulle.

 

Depuis 70 ans, le monde a énormément changé et il n'y a plus lieu de se référer à cette constitution qui, d'ailleurs, a été méticuleusement détruite par Mitterrand avec la cohabitation, par Chirac, avec le quinquennat et tout autant par leurs successeurs.

 

Wikicrate a proposé qu'une chambre des référendums se charge du bon fonctionnement de ce processus. C'est sans aucun doute une bonne idée qui doit être précisée dés le début par l'Assemblée constituante.

 

En démocratie directe, il n'y a pas lieu d'établir des règles limitantes pour les propositions référendaires, ni de quorum ou pourcentage de la population pour qu'elles soient prises en compte.

 

Tout le monde peut faire ses propositions, soit en courte vidéo, soit par mail ou par courrier postal auprès de la chambre référendaire.

 

Cette chambre pourrait être constituée, par exemple, de 1000 citoyens tirés au sort. Elle s'organise en commissions pour sélectionner les textes et éventuellement les reformuler pour les inscrire au programme référendaire.

 

Les propositions recevant l'approbation des deux tiers de la chambre des référendums dans son ensemble sont retenues et inscrites aux prochaines questions multiples en fonction des priorités qu'elle estime.

 

Une fois la proposition mise sur la plateforme de votation, si les deux tiers des personnes se prononçant (par oui ou par non) sont favorables à cette mesure, elle est adoptée. Et ce, quelque soit la quantité de votants. Il n'y a pas de quorum. Ceux qui ne se prononcent pas sont ceux qui ne se sentent pas concernés.

 

Le corps électoral doit être le plus large possible.

 

Les mesures adoptées, reconnues comme telles par la dite chambre, seront probablement transmises à un Exécutif que la Constiuante définira. Cet Exécutif disposera bien-sûr d'une administration et de la Force de sérénité publique pour les mettre en applications.

 

Pour l'élaboration des textes très techniques, des commissions spéciales peuvent être nommées selon des procédures à définir. 

 

Rien n'empêche un citoyen de faire à nouveau une proposition qui n'aura pas été retenue précédemment.

 

Compte-tenu que l'informatique est très facile à pirater, la plateforme de votation sera sécurisée grâce au numéro électoral dont dispose chaque citoyen et qui donne lieu à vérification automatique d'identité sur le registre national d'état civil. De plus, chaque vote est vérifié automatiquement par retour par mail auprès des votant.

 

Des méthodes seront étudiées afin d'éviter que des groupes de pression s'organisent pour voter en masse.

 

Le premier référendum à questions multiples proposé  est fait à titre d'exemple pour "essuyer les plâtres", et vérifier son bon fonctionnement. 

 

Il a aussi pour but d'amener le plus grand nombre à se prononcer sur des questions fondamentales constituant les réformes de structures  indispensables pour que les revendications légitimes des Gilets Jaunes puissent être suivies d'effets.

 

 

Vers la plate-forme de votation